YELLOWKNIFE, Canada - La mine de diamants Diavik de Rio Tinto a complété l'installation de sa centrale solaire d'une capacité de 3,5 mégawatts dans les Territoires du Nord-Ouest au Canada. Le projet représente la plus grande centrale solaire hors réseau dans les territoires canadiens.
La centrale de 6 620 panneaux solaires devrait générer 4,2 millions de kilowattheures d'énergie solaire par année, réduisant la consommation de diesel à Diavik d'un million de litres par année, ainsi que les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 2 900 tonnes d'équivalent CO2. Ceci est comparable au retrait de 630 automobiles de la route chaque année.
La centrale solaire fournira jusqu'à 25 % de l'électricité de Diavik pendant le travail de fermeture qui se déroulera jusqu'en 2029, alors que la production commerciale de la mine devrait arrêter en 2026. L'installation sera équipée de panneaux bifaciaux qui produiront de l'énergie non seulement à partir de la lumière directe du soleil, mais aussi à partir de la lumière qui se reflète sur la neige qui recouvre Diavik pendant la majeure partie de l'année.
Le projet solaire complète une centrale éolienne à Diavik, qui fonctionne depuis 2012 et constitue la plus grande installation éolienne dans le Nord canadien, ayant produit plus de 195 millions de kilowattheures d'électricité depuis sa mise en service.
Matthew Breen, chef des opérations de la mine de diamants Diavik, a dit : " La plus grande centrale solaire hors réseau du Nord canadien est notre engagement récent envers l'environnement dans lequel nous vivons et travaillons et elle améliorera l'efficacité énergétique de nos opérations à Diavik. Nous sommes fiers d'ouvrir la voie à des projets d'énergie renouvelable à grande échelle dans le nord du Canada. "
Le projet a reçu un financement de 3,3 millions de dollars canadiens de la part du Programme de subventions pour les projets de réduction des GES pour les grands émetteurs du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest.
Il s'agit du premier projet dans les Territoires du Nord-Ouest à bénéficier de financement de la part de la Subvention des grands émetteurs qui réserve une partie de la taxe carbone payée par de grandes opérations telles que Diavik à des projets qui s'engagent à réduire les émissions de GES sur le territoire.
Caroline Wawzonek, ministre des Infrastructures des Territoires du Nord-Ouest, a dit : " Je félicite Rio Tinto pour l'achèvement de la plus grande centrale solaire hors réseau du Nord canadien à la mine Diavik. Le projet démontre le leadership de Rio Tinto en ce qui concerne la réduction des émissions et signale un potentiel de leadership dans le secteur des énergies renouvelables dans le Nord et ses alentours. Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest est fier d'avoir contribué au projet grâce au Programme de subventions pour les projets de réduction des GES pour les grands émetteurs qui offre du financement à l'industrie pour réduire les émissions dans le cadre de notre approche ''propre aux Territoires du Nord-Ouest'' face à la taxe carbone fédérale. "
La construction a débuté en février 2024 et a été confiée à l'entreprise Solvest Inc., basée à Whitehorse, ainsi qu'à Tłı̨chǫ Investment Corporation, une entreprise autochtone, avec le soutien de Diavik. Environ 30 % de la main-d'œuvre de construction provient de Tłı̨chǫ Investment Corporation.
Ben Power, directeur général de Solvest Inc., a dit : " En s'appuyant sur le succès de son parc éolien construit en 2012, Diavik a franchi une nouvelle étape importante en démontrant la viabilité de l'énergie renouvelable pour les mines du Nord et hors réseau. L'entreprise Solvest est fière d'avoir eu l'occasion de travailler avec nos partenaires chez Tłı̨chǫ Investment Corporation pour construire la plus grande centrale solaire hors réseau du Nord canadien. Nous croyons que ce projet offre un schéma directeur pour faciliter l'intégration de l'énergie solaire dans les mines partout au Canada et dans les régions nordiques. "
Diavik travaille avec le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest et des partenaires de la communauté pour déterminer comment ses infrastructures opérant avec l'énergie renouvelable peuvent être un avantage pour la région après la fermeture.
Rio Tinto poursuit ses initiatives de décarbonation de ses opérations mondiales en ayant l'objectif de réduire ses émissions de GES de scope 1 et 2 de 50 % d'ici 2030 et d'atteindre la carboneutralité au sein de toutes ses opérations d'ici 2050.